Silence

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(Translated from Vietnamese by Nhat-Lang Le & Susan Blanshard)

Explication

The poem is a bouquet of kaleidoscopic imagery of movement. There is the stone half hidden from the eye. A slab is emerging out of the earth. But a chunk is still inside the earth. We feel the muscular thrill of the slow emergence of the stone slab. The stone slab is not separate from the earth. It is the earth’s soul that permeates the stone slab. The earth is as alive as we are. The Gaia theory of modern geology testifies this.

A bird excelsior, draws sketches in the sky, then vanishes into the blue deep. The sky hides its flight path. A martial artist draws his sword when the bird finishes its sketch in the sky. Well, swordsmanship has benefits beyond the realm of fighting and savagery. Swords-manship can help grow moral development. It might lead one to enlightenment and sagehood. The chi in the bird arouses the chi in the martial artist. The bird is the person who excelsior to the Void or liberation or nirvana. And the martial artist draws his sword to imitate the flight path of the bird as much as visible. The poet says that after a time the flight path of the bird becomes hidden from the eye. In other words, the pathway of a person’s Odysseus to liberation cannot be emulated. As soon as they reach the void or enlightenment, the last phase of their path baffles our ken. They can imitate the persons aspiring for liberation at the outset. But later they must cut out their path on their own. Liberation cannot be achieved through imitation alone. While some persons go higher up to liberation, the fire of longing gleams in the eyes of the average run of men. The fire of longing and hatred metamorphoses the larger humanity into coal. The legitimation is clear. If one is struck with the vision of the infinitude and void and takes off from the world lorn with desire hatred and anger like the bird, one might disappear in the sky of pure consciousness. Or else one has to turn into a piece of coal. Whether these humans, turned into coal by their innate longing, are destined to function as fossil fuel in the inferno, the poet leaves that extrapolation to be done by the readers.

Explication par Dr. Ramesh Chandra Mukhopadhyaya

Traduction française Dominique de Miscault

 Tác phẩm của Nhà thơ - Họa sỹ Dominique de Miscault 

 Silence

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Explication

Le poème est un bouquet d'images kaléidoscopiques du mouvement. Il y a la pierre à moitié cachée dans la terre se dresse. Nous ressentons le frisson musculaire nécessaire à l'émergence lente de la dalle. La pierre n'est pas séparée de la terre. C'est l'âme de la terre qui imprègne cette pierre dressée. La terre est aussi vivante que nous. Les théories de Gaïa[1] dans la géologie moderne en témoignent.

Un oiseau dessine des arabesques dans le ciel et disparaît dans la profondeur bleue. Le firmament efface son vol. Un artiste martial tire son épée quand l'oiseau termine son croquis. L'épée a des avantages au-delà du combat et de la sauvagerie. L’épéiste peut aider au développement moral. Cela peut conduire à l'illumination et à la sagesse. Le chi de l'oiseau éveille le chi chez l'artiste en art martial. L'oiseau est l’être vivant qui excelle dans l’espace, à savoir la libération ou le nirvana. Ainsi l'artiste tire son épée pour imiter le vol de l'oiseau tant qu’il est visible. Le poète écrit qu'ensuite, la trajectoire de l'oiseau est cachée. En d'autres termes, la voie ou l'odyssée d'une personne jusqu’à sa libération ne peut être discutée. Dès que quelqu’un atteint le vide ou l'illumination, la dernière phase de son chemin désoriente notre ken. Au début on peut imiter les personnes ayant aspiré à la libération, mais ensuite on est seul. La libération ne peut pas être réalisée par imitation. Alors que certaines personnes vont très haut vers la libération, d’autres et c’est la majorité, se limitent aux feux de la folle envie. Le feu du désir et de la haine entraine l'humanité de plus en plus dans le noir. La légitimation est claire. Si l'on est frappé par la vision de l'infinité et le vide et enlevé à ce monde de désir, de haine et de colère comme l'oiseau, on peut séjourner dans le ciel de la conscience pure. Sinon, on est transformé en charbon. Qui sait si ces humains se sont transformés en charbon par leur propre envie innée sont destinés à être le combustible fossile en enfer ! Le poète laisse les lecteurs à leurs extrapolations.

Tĩnh lặng (32) của Mai Văn Phấn

Ramesh Chandra Mukhopadhyaya bình chú

Dominique de Miscault dịch sang tiếng Pháp

 Takya Đỗ dịch sang tiếng Việt

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Bình chú:

 Ts. Ramesh Chandra Mukhopadhyaya